Des investissements fructueux
Les autorités ont misé sur un soutien financier massif afin de garantir de meilleures récoltes cette saison. Une subvention de 10 milliards de FCFA a été accordée aux semences de pomme de terre, avec un taux de cession de 92,08 %, traduisant un accès élargi aux entrants pour les producteurs. Par ailleurs, un programme ambitieux de fertilisation des sols a été déployé, avec une enveloppe de 9,3 milliards de FCFA dédiée aux engrais horticoles, soit près du double de l’année précédente.
L’objectif de cette démarche est de renforcer l’autosuffisance alimentaire et sécuriser la filière horticole face aux fluctuations du marché. Une attention particulière est également portée à la production locale de semences, avec 7 000 tonnes produites sur le territoire, en complément des 11 346 tonnes importées.
Un secteur en pleine expansion
Selon les chiffres du ministère de l’Agriculture, l’horticulture représente 28 % de la valeur ajoutée du secteur primaire. Outre son rôle dans la sécurité alimentaire, elle constitue un pilier majeur pour l’emploi et les dispositifs.
De nouvelles perspectives
Pour garantir une production horticole durable et compétitive, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures stratégiques. L’amélioration de la qualité des produits passe par un accompagnement technique des producteurs afin d’adopter des pratiques agricoles conformes aux normes du marché. La gestion des excédents est également un enjeu clé, avec une meilleure planification des cultures pour éviter une saturation du marché et maintenir des prix stables.
Lors de cette visite, le ministre de l’Agriculture, le Dr Mabouba Diagne a également réaffirmé la volonté du gouvernement d’explorer les opportunités d’exportation vers la CEDEAO et d’autres marchés africains, ainsi que de développer des unités de transformation des surplus en surgelés.