2017, une année fructueuse avec des rendements de production records

Coup de chance d’une bonne saison pluviale ou fruit d’une volonté de valorisation ? Cette année, la production de pratiquement l’ensemble des filières agricoles au Sénégal a augmenté de manière très remarquée. Une performance qui conforte les décideurs sénégalais dans leur stratégie pour atteindre l’autosuffisant alimentaire pour le pays sur le moyen terme.

Publié le 16 novembre 2017  

L’agriculture sénégalaise se « porte bien ». Les bonnes productions de cette année valident ce constat comme le confirme l’évaluation d’une mission conjointe du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), du PAM, de la FAO et du gouvernement sénégalais, rendue publique le samedi 11 novembre.

Selon les résultats de ce rapport conjoint, les chiffres du secteur sont quasiment tous dans le vert et plusieurs des objectifs visés par le gouvernement ont été atteints.Les récoltes de 2017 sont dans l’ensemble bonnes. La production céréalière a augmenté de 20% soit 2 549 357 tonnes en 2017. « La production de céréales est estimée à 2549357 tonnes soit une hausse de 20% par rapport à 2017 et une hausse de 54% par rapport à la moyenne des 5 dernières années ».

Le riz, le mil, l’arachide et l’oignon, ont enregistré chacun des productions de 1 015 334, de 891 069, de 1 411 574 et de 400 000 tonnes soit une augmentation respective de 7%, de 37%, de 42% et de 2% par rapport à la campagne 2016/2017.

Quant à la production de pomme de terre, elle est estimé à 90 000 tonnes soit une hausse de 33% par rapport à la campagne précédente. Idem pour le Sorgho, le mais, le fonio, le Niébé, le Sésame avec des productions de 225 696, de 417 259, de 4 024, de 17 784 et de 14 033 tonnes soit une augmentation de 27% ,21%, 7%, de 18% et de 16%.

Et enfin la pastèque qui a enregistré des tonnes de production de 801 417 avec une hausse de 182% par rapport à 2016/2017, le secteur horticole avec 1 520 191 tonnes.

Les exportations de fruits et de légumes sont estimées à 102 000 tonnes contre 91 106 en 2016/2017 à la même période soit une hausse de 12%.

Différents facteurs ont joué en faveur des opérateurs du secteur, notamment une meilleure gestion des intrants, le cumul pluviométrique, et la maîtrise des techniques de traitement phytosanitaire. Une bonne nouvelle pour un pays essentiellement agricole (plus du tiers de la population vit en zone rurale) et dont de l’économie dépend pour une grande part de la production d’arachide.

Eva Rassoul avec business221

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